3. AU MÊME.
Berlin, le dernier de janvier 1739.
Monsieur Fouqué, j'ai bien reçu toutes vos lettres. J'attends avec impatience réponse à celles que j'ai écrites en votre faveur; aussitôt que je l'aurai reçue, je ne manquerai pas de vous les envoyer d'abord. Soyez assuré que j'emploierai tout ce qui dépendra de moi pour vous rendre service dans cette occasion. Je suis, etc.
aSylla est brouillé avec Denys de Syracuse. J'ai écrit à Syllab tout ce que je devais lui marquer sur votre sujet. Lorsque je recevrai les réponses de D. et de S., je vous les enverrai.
4. AU MÊME.
Ruppin, 23 août 1739.
aMonsieur, ayant eu le plaisir de recevoir votre lettre du 24 de juillet, je vous suis très-obligé des marques d'amitié que vous avez bien voulu m'y donner. Mandez-moi, je vous en prie, si le général Lövenörn a reçu le vin de Champagne que je lui envoyai il y a quelque temps, et si son fils lui a rendu ma lettre. Le Roi m'ayant fait présent du haras de Prusse,c vous me feriez plaisir si vous pouviez me
a De la main de Frédéric.
b Cette lettre à Sylla, c'est-à-dire au prince Léopold d'Anhalt-Dessau, est du 31 janvier 1739, et se trouve dans l'ouvrage de M. Léopold d'Orlich, Geschichte der schlesischen Kriege, Berlin, 1841, t. I, p. 290.
c Voyez t. XVI, p. 180, 260, 261 et 410, et t. XVII, p. 60 et 61.