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25. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 22 décembre 1763.



Sire,

Le prince Maurice et ses héritiers sont acquittés il y a longtemps. C'est prodiguer vos trésors que de vouloir m'en faire part. Vos grâces m'ont mis en possession d'un bien plus que suffisant pour vivre honorablement. Permettez, Sire, que je vous en fasse le détail. J'ai dix-neuf mille écus placés à la Landschaft, à Berlin, etc., etc., et, pour surcroît d'embarras, cinq mille écus comptant, dont je ne puis faire usage, si V. M. n'a la grâce de les faire placer à ladite Landschaft, et d'alléger mon fardeau au lieu de le surcharger. De plus, Sire, vous m'avez meublé en prince. Tout cela, et bien au delà, en comptant ce que le diable tient dans ses griffes, j'entends les Autrichiens, sont les effets de vos bontés non méritées.

Ne vous fâchez pas, Sire, si je vous prie de mettre des bornes à vos présents pécuniaires et d'être persuadé que les assurances que V. M. me donne de sa précieuse amitié, et même son sac de café m'est infiniment préférable à tous les milliers d'or et d'argent qu'elle pourrait m'offrir. Je suis inviolablement, etc.

26. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 10 avril 1764.

Je reviens, mon cher ami, de la Silésie et de Glatz, où j'ai tout trouvé mieux que je ne m'y étais attendu.