<159> suivant, le bonheur de me mettre à ses pieds et de lui témoigner que je suis, etc.
49. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Le 16 septembre 1765.
Je reviens de Silésie, mon cher ami. Les eaux de Landeck m'ont rendu l'usage des jambes, et à présent il ne me paraît presque pas que j'aie eu la goutte.a
J'ai vu votre régiment mieux en ordre que jamais. Luckb est un très-bon officier, et qui sert par honneur et par ambition.
Je souhaite que mon jardinier vous ait bien servi durant mon absence. C'est à moi maintenant à être votre pourvoyeur et à fournir votre ménage de fruit et de ce qui peut vous être agréable; mais j'exige que vous me donniez des nouvelles de votre santé, pour que je sois tranquille sur le sujet de mon bon vieil ami, que j'aimerai jusqu'au tombeau. Adieu.
50. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Brandebourg, 16 septembre 1765.
Sire,
La confirmation que je viens de recevoir de Votre Majesté du bon effet que les eaux de Landeck lui ont procuré me donne une joie
a Voyez t. XIX, p. 446 et 447.
b Le lieutenant-colonel Gaspard-Fabien-Gottlieb de Luck, qui commandait alors le régiment de Fouqué, no 33. Voyez t. VI, p. 173.