<180> soit agréable, que vous vous portiez bien, et que vous n'oubliiez pas votre ancien et fidèle ami.

87. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 30 décembre 1767.



Sire,

N'être plus bon à rien, et jouir des grâces et des bienfaits du Roi son maître, est une satisfaction qui ne se fait pleinement ressentir qu'à mon âge.

Vous jugerez, Sire, de la joie que produit en mon cœur votre gracieux souvenir et les belles étrennes qu'il vous a plu d'y ajouter. La production de votre fabrique de porcelaine est un ouvrage achevé, dont la beauté et le goût surpassent tout ce qu'on peut voir en ce genre. Quant aux truffes de Turin, qui à mon goût ne valent rien, peut-être que celles de votre pays auraient le même sort en faisant un voyage semblable.

Je vous souhaite, Sire, une bonne et heureuse année. Portez-vous bien, soyez content, et prospérez toujours. Je suis, etc.

88. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 7 janvier 1768.

Je vous envoie, mon cher ami, le dernier officea que je rends à un neveu que j'ai beaucoup aimé. Je puis vous assurer qu'il n'y a rien


a L'Éloge du prince Henri. Voyez t. VII, p. II et III, p. 43-56, et t. XIX, p. 466 et 468.