<184> quand j'irai à Magdebourg; et, en passant par Brandebourg, je voudrais bien avoir le plaisir de vous voir. Sur ce, etc.
93. AU MÊME.
Le 23 octobre 1768.
Mon cher ami, voici le petit tribut que je vous offre; ne regardez pas à la somme, mais ne considérez que le cœur tendre du plus fidèle de vos amis, qui voudrait vous faire plaisir. Ménagez-vous bien, vivez comme Mathusalem, et soyez persuadé que je vous aimerai de corps et d'âme jusqu'à mon dernier soupir.
94. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
Brandebourg, 24 octobre 1768.
Sire,
Je ne sais que répondre aux grâces et aux bienfaits dont je me vois comblé. Les expressions par lesquelles je voudrais marquer à V. M. ma reconnaissance me manquent. Cependant, Sire, j'ose assurer V. M. que je suis moins sensible à tous les trésors que vous pourriez m'offrir qu'aux termes gracieux qu'il vous plaît d'y ajouter.
Mon cœur vous est garant, Sire, de l'attachement inviolable que j'aurai jusqu'au dernier moment de ma vie pour votre auguste personne. Je suis, etc.