<23> langue polonaise, je ne vois pas de motif valable pour mettre empêchement, comme vous le désirez, à l'éducation qu'on veut lui donner. Ne pouvant donc pour cette fois déférer à votre demande, je me borne à prier Dieu, comme je fais, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
A MADAME DE CIECIERSKA, A MARGONIN.
Potsdam, 6 février 1783.
L'endroit de l'éducation du jeune comte Skorzewskia est indifférent au Roi, pourvu qu'elle se fasse, non dans l'étranger, mais dans les États de S. M., qui ne manquent point de pareils établissements. D'ailleurs, il va sans dire qu'on doit faire un bon choix, et ne confier ce jeune homme qu'à des personnes capables de bien former son esprit et son cœur, en un mot, de lui donner une bonne et raisonnable éducation. C'est aussi dans ce sens que S. M. a donné ses ordres au grand chancelier de Canner, à Berlin, auquel la dame de Ciecierska, grand'mère et tutrice dudit jeune comte, peut s'adresser.
a Frédéric Skorzewski, filleul du Roi. Le titre de comte lui fut confirmé le 19 avril 1787.