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19. AU MÊME.

Potsdam, 15 mars 1769.

Monsieur le comte de Hoditz, mon Sans-Souci n'est que le palais du repos et de l'amitié. C'est dans cette solitude agréable que j'en goûte toutes les douceurs. Les amis absents n'y sont pas oubliés. Vos sentiments pour moi vous ont mis depuis longtemps de ce nombre; j'en connais toute la sincérité, et j'aime à m'en rappeler le souvenir. Votre vin d'Istrie et les six barils de brunze y seront donc très-bien accueillis; je les accepte avec reconnaissance. Agréez-en mes remercîments, et, en attendant que je trouve une occasion favorable de prendre ma revanche, soyez assuré que je vous aime et que je vous estime. Sur ce, etc.

20. AU MÊME.

Neisse, 21 août 1769.

Monsieur le comte de Hoditz, il ne se peut rien de plus affectueux que le contenu de la lettre que vous m'avez écrite le 20 de ce mois. Vous connaissez l'amitié que j'ai pour vous; elle me fait désirer l'affermissement de votre santé, et vous êtes sans doute persuadé, par les sentiments que vous me connaissez pour vous, que je m'intéresse véritablement à votre conservation, et que je vous souhaite longues années de vie. Je serai charmé de vous voir ici, selon que vous me le faites espérer, et je veux bien ne pas vous laisser ignorer que S. M. l'Empereur compte d'y arriver le 25 de ce mois. Sur ce, etc.