38. AU MÊME.
Potsdam, 20 avril 1771.
Monsieur le comte de Hoditz, étant parti, comme je vois par votre lettre du 19 de ce mois, contre vent et marée, ce m'est une marque aussi assurée qu'agréable que vous vous trouvez d'une santé à l'épreuve de toute la rigueur de la saison. Je vous en félicite de bon cœur, et, vous en souhaitant de même une heureuse continuation pendant tout votre trajet, et que vous arriviez à bon port chez vous, je prie Dieu, etc.
39. AU MÊME.
Potsdam, 8 mai 1771.
Monsieur le comte de Hoditz, je suis bien fâché de voir, par votre lettre du 3 de ce mois, qu'une indisposition qui vous est survenue vous a obligé de vous arrêter en chemin. J'espère cependant qu'elle n'aura point de suites, et que j'apprendrai bientôt que vous serez, entièrement remis et bien portant, arrivé chez vous. Je le souhaite au moins de bien bon cœur, priant Dieu, etc.
aVous changez, mon cher comte, de projets d'un jour à l'autre. Vous quittez les rivières pour la terre ferme; je souhaite que cet élément vous soit plus favorable que l'autre.
a De la main du Roi.