58. AU MÊME.
Berlin, 20 décembre 1774.
Monsieur le comte de Hoditz, ne vous inquiétez pas sur la manière de m'exprimer votre reconnaissance de l'asile que je vous ai offert. Un cœur aussi sensible que le vôtre, c'est tout ce que je demande. Donnez plutôt tous vos soins à votre prompt et parfait rétablissement, afin que vous puissiez vous rendre bientôt à mes vœux et éprouver tous les sentiments d'estime et d'attachement que j'ai pour vous. C'est tout ce qui me reste à répondre à votre chère lettre du 13 de ce mois, et sur ce, etc.
59. AU MÊME.
Berlin, 2 janvier 1775.
Monsieur le comte de Hoditz, si mon amitié et mes vœux suffisaient pour vous rendre votre première santé et force, il y a déjà longtemps que vous ne compteriez que des jours parfaitement sains, tranquilles et heureux. Mais, quelque vif et sincère que soit mon attachement pour vous, je ne saurais passer les bornes de l'humanité, et il faut que je me renferme dans ce qui dépend de moi et que le nouveau période que nous venons de commencer me fournit une occasion très-agréable d'observer. C'est de renouveler mes vœux ardents pour votre prompt et parfait rétablissement, pour votre bonheur et prospérité inaltérable, enfin pour tout ce qui peut vous rendre heureux et content. Vous faut-il des garants que tout ce que je viens de vous