<275> l'espérance de reprendre bientôt mes forces. Je voudrais bien que vous pussiez en dire autant, mon cher comte, de votre paralysie. Cette nouvelle me ferait un plaisir infini par l'amour que je vous porte, et qui ne finira point. Mais votre lettre m'apprend que vos maux ne finissent pas encore, et que j'ai besoin encore de toute l'ardeur de mes vœux pour vous en procurer le rétablissement. Je les redouble donc de tout mon cœur, et prie Dieu qu'il vous rende bientôt votre santé, qui m'est si chère, et qu'il vous ait ensuite toujours, etc.
65. AU MÊME.
Potsdam, 18 janvier 1776.
Monsieur le comte de Hoditz, votre lettre du 12 de ce mois m'a enchanté. Elle présente un tableau parfait des sentiments de votre cœur, et sa fidélité y répand des agréments dont un cœur formé pour la vraie amitié est seul capable de goûter toutes les délices. Oui, mon cher comte, votre joie sur ma convalescence, qui, Dieu merci, fait tous les jours des progrès nouveaux et assurés, vos vœux à l'occasion de mon jour de naissance, tout me garantit la place que je continue d'occuper dans votre cœur, et qui fera toujours l'objet de mes désirs; et, s'il me reste encore quelque chose à souhaiter, c'est de voir, à mon tour, parfaitement accomplis tous les vœux que je ne cesse de former en votre faveur. En attendant, etc.