68. AU MÊME.
Potsdam, 31 mai 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, je viens de recevoir vos félicitations sur mon heureux retour. Croyez que, si je suis sensible au tendre intérêt que vous prenez à tout ce qui me regarde, je ne le suis pas moins, à la vérité d'une manière bien différente, à vos peines et à vos chagrins. Je désire plus que personne de les voir finir; j'y contribuerai certainement autant que possible, et, en attendant, vous me ferez plaisir de vous patienter jusqu'à ma prochaine tournée en Silésie, d'où je compte vous rapporter des nouvelles excellentes sur l'état de vos affaires. Je vous remercie, au surplus, des vœux que vous faites en ma faveur, en priant Dieu par contre, etc.
aEncore quinze jours de patience, mon cher comte, et vos affaires iront bien.
69. AU MÊME.
Potsdam, 21 juillet 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, vous me ferez plaisir de vous patienter encore. L'essentiel est que vous soyez en règle avec la cour de Vienne, et, quant à Sporni, dès que votre plein pouvoir sera arrivé, on ne manquera pas de le congédier; le reste sera également arrangé
a De la main du Roi.