31. AU MÊME.
Reitwein, 16 août 1759.
Mylord, j'ai exactement reçu vos deux lettres du 26 de juin et du 7 de juillet, qui me sont entrées à la fois. Comme elles sont toutes deux en chiffre, je ne saurais vous y faire pour le présent aucune réponse, n'ayant pas sur moi votre chiffre; je me réserve donc d'y répondre en son temps. Sur quoi je prie Dieu, etc.
aMon cher mylord, la fortune me tourne le dos et ne me seconde plus; c'en est fait.b
32. DE MYLORD MARISCHAL.
Sire,
Je prends la liberté d'offrir à Votre Majesté deux livres de tabac, parce qu'il me paraît très-bon; et, si vous voulez entrer en société de commerce de tabac à votre très-fidèle serviteur, et que vous ayez quelque morceau de porcelaine, magot de la Chine ou laque, dont vous ne faites nul cas, j'en aurai du tabac. Il n'y a que de pareilles choses que je puis donner à mes marchands de tabac, qui sont une dame du palais de la reine d'Espagne et son ministre, M. Whal. Le commerce se fera sous mon nom.
a De la main du Roi.
b Voyez t. V, p. 22.