1. DU BARON DE PÖLLNITZ.
Chrudim, 8 mai 1742.
Sire,
C'est à regret que j'importune Votre Majesté pour la confirmation de deux grâces qu'il lui a plu de m'accorder dès l'année dernière, savoir, que la pension qu'elle a eu la bonté de m'assurer sur l'Académie de Liegnitz me fût payée du 1er janvier que V. M. a fait la conquête de cette ville, et que je fusse exempté de payer la caisse des recrues. Le comte de Münchow, président des deux chambres de la Silésie, n'ayant pas reçu les ordres de V. M. à ce sujet, refuse de me faire payer, de manière que je ne jouis pas de la grâce que V. M. a bien voulu me faire. Je la supplie très-humblement d'ordonner audit comte de me laisser jouir d'un avantage que je dois uniquement à la générosité de V. M. Je suis avec le plus profond respect, etc.
aC'est le voyage de Francfortb qui a suspendu la pension, mais le repentir du baron la lui fait rendre.
Ordre à Münchow de la lui payer.
a Cette note a été écrite par le Roi lui-même au dos de la lettre ci-dessus, au quartier général de Chrudim, probablement le 8 mai 1742.
b Voyez t. XVII. p. 177.