<219>

XIII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LÉONARD EULER. (4 SEPTEMBRE 1741 - 1er FÉVRIER 1777.)[Titelblatt]

<220><221>

1. A LÉONARD EULER.

Camp de Reichenbach, 4 septembre 1741.

Monsieur Euler, j'ai été bien aise d'apprendre que vous êtes content de votre sort et établissement présent. J'ai donné les ordres nécessaires au grand directoire pour la pension de seize cents écus que je vous ai accordée. S'il y a encore quelque chose dont vous aurez besoin, vous n'avez qu'à attendre mon retour à Berlin. Je suis, etc.

2. AU MÊME.

Znaym, 1er mars 1742.

Ayant vu par votre lettre du 20 du mois passé que la duchesse de Würtemberg vous demande des leçons de mathématiques pour les princes de sa maison,221-a je vous en accorde la permission avec bien du plaisir, étant au reste, etc.

<222>

3. DE LÉONARD EULER.

Berlin, 19 janvier 1743.



Sire,

Mon devoir et zèle pour l'intérêt et la gloire de Votre Majesté m'obligent d'exposer que, depuis qu'il a plu à V. M. d'ajouter aux revenus de la Société royale ceux des almanachs en Silésie, ce fonds serait déjà presque suffisant d'entretenir une académie des sciences sur le même pied que celle de Pétersbourg ou de Paris. Car le département littéraire à Pétersbourg ne coûte qu'environ douze mille roubles par an, et, quoique les revenus de la Société ne me soient pas assez connus, on m'a pourtant assuré qu'ils n'importent guère moins que vingt mille écus par an.

C'est pourquoi, s'il plaisait à V. M. de destiner à l'avenir cette somme à l'établissement d'une académie des sciences, il y aurait à présent la meilleure occasion d'engager un suffisant nombre d'habiles personnes, et de présenter à V. M. en peu de temps une académie des sciences aussi parfaite que celle de Paris.

Il y a près de six mois que M. Hedlinger,222-a médailleur du roi de Suède, attend ici les ordres de V. M. C'était aux instances de M. Knobelsdorff222-b que je l'ai persuadé d'entreprendre ce voyage; mais, n'ayant rien entendu depuis si longtemps, il se prépare à son départ, sensible d'avoir fait cette course sans avoir pu témoigner son zèle à V. M.

Je suis avec le plus profond respect, etc.

<223>

4. A LÉONARD EULER.

Charlottenbourg, 21 janvier 1743.

Votre lettre du 19 de ce mois m'a fait connaître vos idées sur le fonds prétendu d'une académie des sciences. Mais je crois que, étant accoutumé aux abstractions des grandeurs de l'algèbre, vous avez péché contre les règles ordinaires du calcul. Sans cela, vous n'auriez pas pu vous imaginer un si grand revenu du débit des almanachs en Silésie. Quant au médailleur Hedlinger, je souhaiterais de l'engager pour mon service, le connaissant pour un habile homme. En tout cas, je serais satisfait, s'il voulait s'engager seulement pour trois ou quatre ans. Vous lui en parlerez, et vous lui demanderez quels gages il prétendra par an, s'il lui plaît de rester quelques années ici, en travaillant pour moi. Je suis, etc.

5. DE LÉONARD EULER.

Berlin, 24 janvier 1743.



Sire,

Ayant fait à M. Hedlinger les propositions dont il a plu à Votre Majesté de me charger, il m'a remis la réponse ci-jointe.

A l'égard du projet d'une académie des sciences, je supplie V. M. de le regarder comme un effet de mon désir infini de me voir dans un état où je pourrais en quelque manière me rendre digne des grâces dont il plaît à V. M. de me combler. Au reste, j'ai voulu prouver que le fonds entier de la Société serait presque suffisant pour établir une académie des sciences, et M. le docteur Lieberkühn prouvera mieux que moi la solidité de ce projet.

<224>Je viens de découvrir la cause physique des effets de l'aimant, qui satisfait parfaitement à tous les phénomènes. Comme c'est la question que l'Académie des sciences de Paris a proposée pour l'année qui vient, je ne voudrais pas y envoyer ma théorie sans la permission de V. M.

Oserais-je aussi, Sire, supplier V. M. d'employer mon frère, qui est peintre, à quelque ouvrage, et de lui faire la grâce qu'il puisse subsister ici?

Je suis avec le plus parfait zèle, etc.

6. A LÉONARD EULER.

Berlin, 29 janvier 1743.

Voyant par votre lettre que le sieur Hedlinger ne trouve pas son compte de s'engager ici pour quelques années, je ne veux lui causer de l'embarras, ni empêcher son voyage. Je vous félicite d'ailleurs d'avoir découvert la cause physique des effets de l'aimant, et il vous sera libre d'envoyer votre solution à l'Académie des sciences de Paris. Quant à votre frère, je chercherai à lui fournir de l'ouvrage; mais, ne le connaissant pas, je ne saurais juger de sa capacité, si vous ne m'envoyez point quelques pièces de sa façon. Je suis, etc.

<225>

7. DE LÉONARD EULER.

Berlin, 19 octobre 1743.



Sire,

Votre Majesté m'a fait la grâce, en me rappelant de Pétersbourg, de in accorder les frais du voyage; mais, comme je me suis trouvé jusqu'ici hors d'état de servir la nouvelle Académie à laquelle j'ai été appelé, je n'ai pas osé demander l'accomplissement de cette précieuse promesse.

Or, maintenant, me voyant dans l'état de faire valoir mon peu de savoir auprès de la nouvelle Société littéraire, je prends la liberté de supplier V. M. de m'accorder gracieusement trois cents écus pour mon voyage, qui m'a coûté près de cinq cents écus. Mais, ayant joui de ma pension ici dès mon départ de Pétersbourg, j'en dois rabattre deux cents, que j'ai déjà reçus pour le temps pendant lequel j'ai été en voyage. La nécessité où je me trouve de payer ma maison m'oblige de faire cette très-humble demande à V. M., et, pour mériter cette grâce, je tâcherai de tout mon pouvoir de rendre à la nouvelle Société tous les services dont je suis capable.

Cette Société se trouve, à mon avis, déjà sur un si bon pied, qu'il ne manque plus qu'un bon mathématicien avec un habile astronome pour la rendre aussi et peut-être plus parfaite que celle de Paris. M. Daniel Bernoulli, à qui V. M. a déjà fait offrir un engagement, serait le plus habile homme pour la première place, et, en cas que sa présence ne soit pas jugée nécessaire, il s'offre de travailler à Bâle pour la Société autant qu'il a fait jusqu'ici pour l'Académie de Pétersbourg, moyennant une petite pension par an.

Pour un astronome, je ne crois qu'on en saurait trouver un qui fût plus habile que M. Heinsius, professeur en astronomie à Pétersbourg, qui est déjà sur le point de retourner en Allemagne.

<226>Le magistrat de ma patrie m'a chargé de présenter à V. M. la lettre ci-jointe. Je suis avec le plus profond respect, etc.

8. A LÉONARD EULER.

Berlin, 14 décembre 1743.

J'ai bien reçu votre lettre du 12 de ce mois, par laquelle vous me faites vos plaintes contre le régiment d'Anhalt, qui a jugé de son intérêt d'enrôler votre neveu, destiné pour devenir commerçant. Comme je sais qu'il est d'une bonne taille, ce qui marque un tempérament flegmatique qui ne me paraît pas propre pour l'activité et la souplesse si nécessaire à un habile marchand, je crois que la nature l'a destiné pour embrasser le métier des armes. Ainsi j'espère que vous n'envierez pas au susdit régiment cet homme, dont j'aurai soin de faire la fortune en votre considération. Sur ce, je prie Dieu, etc.

9. AU MÊME.

Berlin, 21 février 1746.

J'ai été bien aise d'apprendre, par votre lettre du 17 de ce mois, l'envie que les deux frères de votre neveu Vermeulen marquent d'entrer dans mon service. J'attends celui qui jusqu'ici a servi en Russie, et vous me le ferez présenter par le major-général de Borcke. Quant<227> à l'autre, qui est auprès de vous, vous n'avez qu'à l'adresser au colonel de Hafner,227-a auquel j'ai ordonné de le placer dans l'escadron de Warnery. S'ils font leur devoir comme il faut, vous pouvez compter sur leur avancement. Sur ce, etc.

10. AU MÊME.

Potsdam, 24 décembre 1747.

Pour répondre à votre lettre du 22 de ce mois, je vous dirai que, s'il y a une place d'enseigne à remplir au régiment de Nassau, et que votre neveu Vermeulen, qui y est porte-étendard, mérite de la remplacer, son chef, le lieutenant-général comte de Nassau, ne manquera pas de m'en faire la proposition. C'est ce qu'il faut donc attendre. Sur quoi je prie Dieu, etc.

11. AU MÊME.

Potsdam, 20 juillet 1750.

Pour répondre à votre lettre du 17 du mois courant, touchant l'envie que le sieur de Loen vous a témoignée, pendant votre séjour à Francfort-sur-le-Main, de venir s'établir à Berlin avec sa famille, s'il y pouvait obtenir un emploi convenable, je vous dirai que vous pouvez lui écrire qu'il n'avait qu'à s'y rendre, qu'il y serait bien reçu, et ne resterait pas longtemps sans être pourvu d'une charge con<228>venable, quoique ce ne puisse être de celle qu'eut feu le président de Reichenbach, vu que j'en ai déjà disposé ailleurs. Sur ce, etc.

12. AU MÊME.

Potsdam, 28 octobre 1750.

Les médaillons que vous m'avez envoyés, et que vous retrouverez ci-clos, méritent toute mon approbation, et l'on peut fort bien connaître par leur perfection le célèbre et habile Hedlinger. Aussi souhaiterais-je bien d'en avoir les coins mêmes, si je savais seulement combien le sieur Hedlinger en voudrait avoir, ou combien je pourrais lui en offrir. Vous me feriez donc plaisir de vous en informer et de vous en expliquer alors à moi.

13. AU MÊME.

Potsdam, 5 novembre 1750.

J'ai bien reçu votre lettre du 31 du mois dernier, et je vous remercie du soin que vous vous êtes donné d'écrire au sieur Hedlinger. Mais il me semble que je ne vous avais point parlé de faire venir les coins du médaillon dont il m'a envoyé l'empreinte. Mon intention n'a jamais été de le priver de ce bel ouvrage. Je sens trop combien ce grand artiste peut être occupé de posséder un coin qui lui a tant<229> coûté de travail, et dont la réussite intéresse si fort sa réputation. C'est un monument qui ne doit point sortir de ses mains, et ce serait trop229-a exiger de sa complaisance que de l'en ôter. J'ai voulu simplement savoir le prix qu'il mettait à de pareils morceaux, afin de faire usage de son talent supérieur dans les occasions où je pourrai en avoir besoin. Il convient que vous en écriviez en conséquence.

14. AU MÊME.

Berlin, 30 décembre 1750.

Malgré l'envie que j'ai de voir le sieur de Loen établi à Berlin, il faut cependant que, pour éviter tout malentendu, je vous déclare que les circonstances présentes ne me permettraient pas de donner audit sieur de Loen la pension de deux mille écus dont il paraît se flatter. D'ailleurs, il n'y a pas moyen de l'accommoder d'aucune charge dans quelqu'un des dicastères, toutes les places étant actuellement pourvues. Il faut donc que le sieur de Loen prenne ses mesures là-dessus, et examine s'il lui conviendrait de venir s'établir à Berlin sans autre condition que d'y vivre sous ma protection et sans en demander qui me fussent onéreuses. Vous lui ferez donc réponse en conséquence.

<230>

15. AU MÊME.

Potsdam, 26 mai 1753.

J'ai bien reçu votre lettre du 24 de ce mois avec le présent qui l'accompagnait. Quelque plaisir que la beauté et la bonté des fruits que vous m'avez envoyés m'ait causé, j'en ai encore ressenti davantage de l'attention que vous avez bien voulu me témoigner par là. Je vous en remercie, et je verrai avec satisfaction les occasions pour vous en marquer ma reconnaissance.

16. AU MÊME.

Potsdam, 13 juillet 1755.

Bien content de l'honneur que l'on vous a fait de vous conférer une place d'associé étranger à l'Académie de Paris, je vous donne avec plaisir l'agrément que vous me demandez pour pouvoir l'accepter, et je vous renvoie ci-joint la lettre que vous avez reçue du comte d'Argenson à ce sujet.230-a

<231>

17. AU MÊME.

Waldow, 15 septembre 1759.

231-aJe vous remercie des petites lunettes d'approche qui me sont arrivées à la suite de votre lettre du 14 de ce mois, et je loue le soin que vous prenez de rendre utile aux hommes la théorie que vous fournit votre étude et votre application aux sciences. Comme mes occupations présentes ne me permettent pas de les examiner avec l'attention que mérite tout ce qui me vient de votre part, je me réserve à le faire quand j'en aurai plus de loisir. Sur ce, etc.

18. AU MÊME.

Potsdam, 30 août 1763.

Je reconnais comme je dois votre attention pour tout ce qui peut m'intéresser et m'être agréable. J'ai vu les propositions que vous m'avez communiquées à la suite de votre dernière lettre, qu'un nommé Denffer vous a faites touchant la porcelaine de Saxe. Ce n'est point le secret de la composition que nous désirons d'apprendre; nous en sommes parfaitement instruits. Ce qui nous a manqué jusqu'à présent pour faire travailler à cette porcelaine, c'est le fourneau, auquel cependant l'on travaille actuellement, et qui sera bientôt achevé, et nous mettra à même de mettre le reste en perfection. Sur ce, etc.

<232>

19. AU MÊME.

Potsdam, 3 décembre 1763.

Ayant vu la demande que vous me faites, par votre lettre du 2 de ce mois, de donner mon agrément au mariage du cornette van Delen avec votre fille, je veux bien vous faire remarquer en réponse qu'il est d'un usage reçu chez nous qu'ordinairement les enseignes et cornettes n'osent se marier dans ce pays-ci, et qu'ils sont obligés de s'abstenir du mariage jusqu'à ce qu'ils soient plus avancés dans les grades militaires. Sur ce, etc.

20. AU MÊME.

Potsdam, 16 juin 1765.

Je vous sais gré des détails dont vous m'avez informé par votre lettre du 13 de ce mois relativement aux revenus et dépenses de l'Académie, et au sujet desquels je veux bien vous faire observer que, comme les almanachs sont un des principaux articles des revenus de l'Académie, il ne faut point de Köhler, mais plutôt mettre les almanachs en ferme pour seize mille écus. Cela est beaucoup plus sensé que votre avis, et moi, qui ne sais point calculer des courbes, je sais pourtant que seize mille écus de recette en valent mieux que treize mille. Sur ce qui regarde le point du fumier pour le service du jardin de l'Académie, que mes écuries ont refusé, je viens de donner mes ordres au grand écuyer comte de Schaffgotsch d'y remédier et de faire en sorte que mes écuries fournissent, tout comme auparavant, le fumier pour l'engrais dudit jardin.

<233>Le bénéfice de huit et un tiers pour cent que, selon votre lettre, l'Académie a accordé jusqu'ici à ses commissionnaires est exorbitant, et trois pour cent est déjà beaucoup pour ces gens-là; et, quant aux réparations des édifices à faire de l'Académie, je viens d'ordonner qu'on m'envoie l'état de l'Académie et l'argent qu'il y a en caisse, après quoi il sera facile de voir ce qu'on pourra employer aux différentes réparations.

Comme d'ailleurs l'Académie ne sait plus se servir du copiste français, le nommé Castagne, par les circonstances que vous en alléguez, mon intention est qu'il doit être mis de côté.

Au reste, comme l'Académie n'a pu parvenir jusqu'ici à bout avec les juifs de Silésie sur l'article de l'almanach, je viens d'écrire à mon ministre de Schlabrendorff pour s'employer dans cette affaire et la finir promptement à l'avantage de l'Académie. C'est en conséquence de tout ce que dessus que j'écris à la commission ordonnée pour examiner les revenus et les dépenses de l'Académie, afin de s'y conformer. Sur ce, etc.

21. AU MÊME.

Potsdam, 17 mars 1766.

233-aAyant reçu votre lettre du 15 de ce mois, par laquelle vous sollicitez, comme vous l'aviez fait par deux lettres précédentes, votre congé, je veux bien vous dire par la présente que vous me ferez plaisir de vous désister de cette demande et de ne plus m'écrire sur ce sujet.

<234>

22. AU MÊME.

Potsdam, 2 mai 1766.

234-aJe vous permets, sur votre lettre du 30 d'avril dernier, de quitter pour aller en Russie.

23. AU MÊME.

Potsdam, 16 avril 1776.

Je ne puis que recevoir très-favorablement les observations que vous me présentez sur l'établissement des rentes pour les veuves, entrepris à Berlin, bien persuadé de la pureté des motifs qui vous les dictent. On ne saurait prendre assez de précautions pour donner un fondement solide à des établissements de cette nature. Et sur ce, etc.

24. AU MÊME.

Potsdam, 11 octobre 1776.

Vos éclaircissements sur les établissements publics, tant en faveur des veuves que des morts, porteront sans doute l'empreinte de la solidité ordinaire de vos ouvrages, et ce n'est qu'avec plaisir que je reconnais, à l'exemplaire que vous m'en avez adressé à la suite de votre lettre du mois de septembre dernier, l'intérêt que vous ne dis<235>continuez point de prendre au bonheur de vos anciens compatriotes. Je vous remercie de cette attention, et sur ce, etc.

25. AU MÊME.

Potsdam, 1er février 1777.

Je félicite l'Académie impériale des sciences de pouvoir se glorifier d'un doyen de vos talents et de votre mérite, et il m'a été infiniment agréable d'apprendre par votre plume les sentiments qu'elle a manifestés à mon agrégation. Ma lettre à son digne directeur235-a vous aura déjà fait connaître combien j'ai été sensible au choix qu'elle a fait de mettre mon nom à côté de son auguste protectrice, et il m'est extrêmement doux de me voir encore allié à cette grande princesse dans une société de savants en même temps que je le suis par des liens tout aussi solennels dans celle des puissances de l'Europe. Les uns et les autres feront toujours ma gloire et ma consolation, et l'intérêt que je prendrai toujours au bonheur et à la prospérité de S. M. I. et de son auguste maison animera également les sentiments que je conserverai toute ma vie pour une académie qui, sous sa conduite et direction, est parvenue à ce degré de lustre et de perfection dont peu d'académies ont à se glorifier. Vous me rendrez un service bien agréable de me servir d'interprète de ces sentiments dans vos assemblées, et sur ce, etc.


221-a Voyez t. IX, p. I et II.

222-a Jean-Charles Hedlinger, né en 1691 dans le canton de Schwytz, mort en 1771, à sa terre au bord du lac des Quatre-Cantons. Il a gravé, pour l'Académie de Berlin, une belle médaille dont la face présente le buste du Roi et l'inscription : Fridericus Rex Academiae Protector. MDCCXLVII. Au revers on lit ces mots, entourés d'une couronne de laurier : Scientiarum Et Litterarum Incremento.

222-b Voyez t. VII, p. I-III, et 37-42.

227-a Il n'y a jamais eu dans l'armée prussienne de colonel appelé Hafner ni de Hafner.

229-a Le mot trop est omis dans le manuscrit.

230-a La lettre du comte d'Argenson à Euler, datée de Versailles, 15 juin 1755, se trouve dans l'Éloge de monsieur Léonard Euler, par Nicolas Fuss. Saint-Pétersbourg, 1783, in-4, p. 56.

231-a De la main du Roi.

233-a De la main du Roi.

234-a De la main du Roi.

235-a Voyez ci-dessus, p. 213, la lettre de Frédéric à M. de Domaschnew, du 17 novembre 1776.