<352>Quelques coups avec Émilie,
Son misérable individu
Dans son estomac morfondu
Sentira renaître la vie;
La Faculté, la pharmacie,
N'auront jamais tant de vertu.
Adieu, monsieur de Superville;
Mon ordonnance est du bon vin,
Frédéric est mon médecin,
Et vous m'êtes fort inutile.
Adieu; je ne suis plus tenté
De vos drogues d'apothicaire,
Et tout ce qui me reste à faire,
C'est de boire à votre santé.
Monseigneur, c'est M. Schillinga qui m'apprit, il y a quelques jours, la nouvelle du débarquement de ce bon vin dans la cave du patron de cette liqueur; et M. le duc d'Aremberg nous donnera ce divin tonneau à son retour d'Enghien; mais la lettre de V. A. R., datée du 26 juin, et rendue par ledit M. Schilling, vaut tout le canton de Tokai.
O prince aimable et plein de grâce!
Parlez; par quel art immortel,
Avec un goût si naturel,
Touchez-vous la lyre d'Horace
De ces mains dont la sage audace
Va confondre Machiavel?
Le ciel vous fit expressément
Pour nous instruire et pour nous plaire.
O monarques que l'on révère!
Grands rois, tâchez d'en faire autant;
Mais, hélas! vous n'y pensez guère.
Et avec toutes ces grâces légères dont votre charmante lettre est pleine, voilà M. Schilling qui jure encore que le régiment de V. A. R.
a Voyez ci-dessus, p. 334.