<III> p. 428, Konister pour Königsberg; t. LXV, p. 268, Lautrihaussen pour Lantingshausen, et, p. 296, Du Ringsvormek pour Döringsvorwerk; t. LXVI, p. 106, la Sretz. pour la Netze, etc. Cependant, quoiqu'on puisse reprocher des imperfections à l'édition de Kehl, elle n'en jouit pas moins d'une grande autorité, car elle a le mérite d'avoir donné pour la première fois la correspondance de Frédéric avec Voltaire en un recueil élégamment imprimé, assez complet pour un coup d'essai, et offrant l'avantage de faire suivre les lettres de leurs réponses. Le LXIVe volume des Œuvres complètes renferme cent vingt-deux lettres, soixante-sept de Frédéric et cinquante-cinq de Voltaire, du 8 août 1736 au 18 mai 1740. Les éditeurs de Kehl comptent cent vingt-trois lettres, au lieu de cent vingt-deux dont ce volume se compose réellement, parce que la lettre du Prince royal, du 18 mars 1740, p. 497, qui est la 115e, y porte, par une erreur typographique, le numéro 116. Le t. LXV contient cent quatre-vingt-trois lettres, cent treize de Frédéric et soixante-dix de Voltaire, du 6 juin 1740 au 20 décembre 1770. La lettre de Frédéric à Grimm, du 26 septembre 1770, a été placée, p. 423, parmi celles du Roi à Voltaire, sous le no 178. C'est à cause de cette méprise que les éditeurs de Kehl portent le nombre des lettres du t. LXV à cent quatre-vingt-quatre, tandis qu'il n'y en a que cent quatre-vingt-trois. Le t. LXVI renferme cent trente et une lettres, dont soixante-onze de Frédéric et soixante de Voltaire, du 11 janvier 1771 au 1er avril 1778. Ces trois volumes contiennent donc quatre cent trente-six lettres, dont deux cent cinquante et une de Frédéric.
Trois ans après l'édition de Kehl parurent les Œuvres posthumes de Frédéric le Grand, roi de Prusse, (A Bâle) 1788, en quatre volumes in-8. Le t. Ier de cette édition, p. 1, commence par un Avertissement des Editeurs conçu en ces termes : « Les Œuvres posthumes du roi de Prusse, que nous offrons au public, sont tirées en partie du portefeuille de M. de Voltaire, en partie de celui de M. Darget, autrefois secrétaire de Sa Majesté. On trouvera donc ici : 1o la Correspondance du Roi avec M. de Voltaire complétée. Elle contiendra des lettres qu'on nous assure avoir été supprimées par M. de Beaumarchais, parce qu'elles ont été écrites dans un temps où le Roi avait à se plaindre de M. de Voltaire, et que ce »