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En qualité de citoyen;
Et comme un être fort humain,
Vous excusez un misérable
Qui ne put assister à ce souper divin,
Par la raison qu'il souffrait comme un diable.

Daignez, grand homme, daignez, Sire, me pardonner. Je ne vous dirai pas, Plaignez-moi, car je ne souffre pas plus ici qu'ailleurs, et j'y suis beaucoup plus heureux. On est heureux par l'enthousiasme, et vous savez si vous m'en inspirez. Vous, Sire, et le travail, voilà tout ce qu'il faut à un être pensant. Continuez à faire de beaux vers, mais ne mettez jamais la tragédie de Sémiramis en opéra italien, quand même madame la margrave vous en prierait; c'est un ouvrage diabolique.

Quelque jour vous ferez Conradin en trois actes, et nous la jouerons.

Je me prosterne devant votre sceptre, votre lyre, votre plume, votre épée, votre imagination, votre justesse d'esprit, et votre universalité.

269. DU MÊME.

Novembre 1750.

Sire, je me confie, comme de raison, au plus honnête homme et au plus discret de votre royaume. Je ne suis venu ici que pour lui; j'ai tout abandonné pour m'attacher uniquement à lui; il me rend heureux; je compte passer le peu de jours qui me reste à ses pieds. Je ne dois rien lui cacher.