<674> parlant de je ne sais quel mauvais livre qu'il venait de faire : Il n'y a point d'esprit là-dedans. Le pauvre homme disait bien plus vrai qu'il ne pensait; et on aurait été tenté de lui répondre : On le voit bien, si l'on n'avait craint qu'à force d'esprit il ne prît encore cette réponse pour un compliment.

Je ne sais où cette lettre trouvera V. M.; je désire cependant qu'elle lui parvienne avant le retour de M. de Guibert, afin que V. M. adoucisse, s'il lui est possible, le nouveau trouble qu'il ne pourra s'empêcher d'éprouver en revoyant l'auréole. Je lui envie bien, Sire, le bonheur qu'il aura de la revoir, dussé-je, en la revoyant moi-même, éprouver le même trouble que lui. Il est vrai que le trouble serait bien tempéré en moi par un sentiment plus doux, et bien fait pour commander à ce trouble par celui de la vive reconnaissance et de la tendre vénération dont je suis pénétré pour V. M. C'est avec ces sentiments que je serai jusqu'à la fin de ma vie, etc.

131. DU MÊME.

Paris, 13 septembre 1773.



Sire,

M. le marquis de Puységur, lieutenant-général des armées du roi de France, et fils du maréchal de Puységur, auteur d'un ouvrage sur l'art de la guerre, m'a prié de faire parvenir à V. M. le livre qui est joint à cette lettre, et dont il a fait la plus grande partie. C'est au souverain juge en ces matières, à celui dont les décisions font loi pour tous les connaisseurs, à prononcer sur le mérite de cette pro-