<135> lettre par laquelle il mettait son ouvrage aux pieds de V. M., et la suppliait en même temps de vouloir bien l'honorer d'une place d'associé étranger dans l'Académie de Berlin. J'ose assurer V. M. que M. Barthès est très-digne de cet honneur par son profond savoir et par ses lumières. L'auteur de cet ouvrage désire de savoir si V. M. l'a reçu, ce qu'elle en pense, et s'il peut espérer d'en obtenir la grâce qu'il lui a demandée.

Je suis avec le plus profond respect et la plus tendre vénération, etc.

205. DU MÊME.

Paris, 30 avril 1779.



Sire,

M. le baron de Goltz a bien voulu se charger de faire parvenir à V. M. le faible monument que je viens d'ériger à la mémoire du vertueux et respectable mylord Marischal. Je serais bien flatté que cet Éloge pût obtenir le suffrage de V. M.; j'ai tâché d'y peindre avec vérité le digne mylord qui en était l'objet, et j'aurai du moins la satisfaction, si je n'ai pas réussi, d'avoir exprimé dans cet Éloge les sentiments de respect et d'admiration dont je suis pénétré depuis si longtemps pour le héros philosophe qui honorait de son amitié ce véritable sage.

Je ne sais si V. M. a reçu le volume de mes Éloges académiques que j'ai adressé il y a trois mois à M. de Catt; je n'ai point eu de nouvelles de son arrivée, quoique je n'aie pas perdu un moment pour envoyer ce volume à V. M., aussitôt qu'il a paru. J'ai tâché, Sire, dans ces Éloges, de peindre et d'apprécier de mon mieux les talents des hommes