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7. AU MÊME.

Potsdam, 31 octobre 1779.



Monsieur de Chasot,

Si vos fils sont placés au service de France, je vous conseille de les y laisser, car vous n'ignorez pas qu'il est impossible de les agréer, en arrivant ici, comme capitaines de cavalerie dans mon armée. Sur ce, etc.

J'ai la goutte à la main droite, et je vous écris avec la gauche que je suis l'humble admirateur de M. le gouverneur de Lübeck, tant de sa postérité légitime qu'illégitime.a

8. AU MÊME.

Potsdam, 22 février 1780.



Monsieur le général de Chasot,

Je ne saurais vous dissimuler mon embarras sur l'offre de vos deux fils, que vous venez de me faire d'une manière que je ne saurais qu'y être extrêmement sensible. Si je n'avais qu'à suivre les mouvements de mon cœur, je l'accepterais, et je les placerais tout de suite. Mais, portant déjà, comme ils font, le titre de capitaines au service de France, et ne pouvant accepter un grade inférieur, les principes établis dans mon armée ne me permettent absolument point de les agréger dans la même qualité. Quand même, en considération du mérite


a Les mots postérité illégitime font allusion aux enfants que M. de Chasot avait eus d'une jeune veuve, nommée madame de Clausenheim.