4. A LA MÊME.
Potsdam, 27 septembre 1768.
Madame la comtesse de Skorzewska,
Les sentiments que vous me témoignez dans votre lettre du 23 de ce mois me sont infiniment agréables, et vous pouvez compter que ce sera toujours avec beaucoup de plaisir que je saisirai les occasions qui se présenteront pour faire connaître le cas que je fais de votre mérite. Pour vous en convaincre, j'accepte très-volontiers la place de parrain que vous venez de m'offrir auprès de votre fils nouveau-né,a et j'ai chargé mon lieutenant-général de Ramin de me représenter en cette qualité au baptême.b Je forme en même temps des vœux pour que vous releviez heureusement de vos couches, et que vous ayez la satisfaction d'élever ce fils à votre joie et consolation. Sur ce, etc.
5. A LA MÊME.
Potsdam, 5 octobre 1768.
Madame la comtesse de Skorzewska,
Votre lettre d'hier m'a été fidèlement rendue, et je suis très-sensible aux sentiments que vous m'y témoignez. Mais les propositions dont on vous a chargée sont de nature que je ne saurais les écouter, et encore moins m'y prêter. Les engagements que j'ai contractés avec l'impératrice de Russie, et qui sont connus à vos commettants, ne
a Voyez t. XX, p. 23.
b La comtesse de Skorzewska était alors à Berlin.