58. A LA MÊME.
Pretzschendorf, 1er janvier 1760.
Madame,
Je vous suis fort obligé des vœux que vous faites à l'occasion du renouvellement de l'année. J'en fais de fort sincères pour votre conservation et pour tout ce qui vous peut être agréable. Notre situation n'est guère riante, et n'a pas l'air de le devenir. Nous serons obligés d'avoir pendant tout l'hiver un pied dans l'étrier, et par conséquent il n'y aura point de repos.
Je suis avec une parfaite estime, etc.
59. A LA MÊME.
(Bunzelwitz) ce 22 (août 1761).
Madame,
La communication n'est pas encore aussi libre que vous le croyez, et la campagne pourrait bien durer jusqu'au commencement de décembre. J'ai été fort consolé par les nouvelles que j'ai reçues de Wolfenbüttel; il faut espérer que le ciel nous assistera, et qu'à la fin nos calamités trouveront leur terme. J'ai beaucoup plaint la mort de mon neveu,a dont j'ai été informé il n'y a pas longtemps. Je plains la Duchesse-mère, qu'une maladie a retenue à Wolfenbüttel; elle aura eu beaucoup à souffrir pendant ce siége.b Je ne sais pas encore ce
a Voyez t. XII, p. 33.
b Voyez t. V, p. 164.