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70. A LA MÊME.

(1772.)



Madame,

Je n'ai point oublié la promesse que je vous ai faite, avant la guerre, d'acquitter vos dettes. Les temps n'ont pas permis de le faire jusqu'ici, et il s'est trouvé des objets de dépenses plus essentiels, auxquels il a fallu donner la préférence. Pour cette année, je ferai payer une partie de la somme, et si je vis, j'acquitterai le reste l'année prochaine. Je suis avec estime, etc.

71. A LA MÊME.

(Décembre 1773.)



Madame,

J'ai été fort fâché hier de vous voir dans l'état où vous étiez. Comme je juge de votre maladie, je crois que la cause en vient d'un sang âcre et corrosif. Il faut de toute nécessité que le médecin vous donne des breuvages faits d'herbes vulnéraires et de simples, pour corriger le sang, et alors votre plaie se fermera bientôt, et vous serez guérie. Mais il ne faut pas perdre de temps à prendre ce remède; il faut vous nourrir beaucoup de légumes, qui sont tous bons pour le sang, et avec ce régime je suis persuadé que vous vous guérirez. Mais si le médecin ne vous donne pas de ces potions, vous risquez d'un jour à l'autre que l'inflammation se mette à la jambe, et alors le danger pourrait devenir sérieux. L'avis que je vous donne est décisif pour