<655> consistait, au commencement, dans une espèce d'érésipèle nommé Blatterrose,a accompagné d'une fièvre assez forte, laquelle, quoique diminuée de beaucoup, ne m'a cependant pas tout à fait quitté, ayant encore gardé quelque ressentiment de goutte à la main, qui ne sera pourtant pas de durée. Et étant au reste charmé de voir que vous, mon cher frère, jouissez à présent d'une bonne santé, je suis toujours avec une parfaite estime et tendresse, etc.

64. AU MÊME.

Potsdam, 1er mai 1774.



Mon très-cher frère,

Je vous ai mille obligations, mon cher frère, de l'intérêt que vous voulez bien prendre et me témoigner de nouveau sur l'état de ma santé, qui, Dieu merci, va si bien, que je commence déjà à sortir, ce qui, par le beau temps qu'il a fait tous ces jours passés, et qui continue encore, ne contribue pas peu à mon rétablissement, de sorte que je me réjouis déjà d'avance de vous voir dans une quinzaine de jours, et de vous confirmer de vive voix les sentiments de parfaite estime et tendresse dans lesquels je suis à jamais, etc.

Je vous rends grâce, mon bon frère, de la part que vous prenez à ma santé. J'ai eu un érésipèle sur la poitrine et le dos, et une humeur goutteuse à la main droite; mais le mal est passé, et il ne me reste que de la faiblesse.


a Voyez t. XXIII, p. 317, et ci-dessus, p. 49 et 452.