<66> des bonnes nouvelles que vous me donnez de la santé de ma sœur Amélie et de madame de Kannenberg. D'autre part, j'apprends des nouvelles affligeantes au sujet de la bonne reine Julie. Comme vous êtes sa sœur, vous pouvez lui écrire plus naturellement qu'il ne me conviendrait, et, sous prétexte des bruits publics qui se répandent, vous pourriez l'exhorter à ménager davantage le prince royal de Danemark; sans cela il serait à craindre que votre chère sœur s'attirât une infinité de chagrins. Je suis avec toute l'estime, etc.
104. A LA MÊME.
Ce 12 (août 1783).
Madame,
J'apprends avec un véritable chagrin la nouvelle maladie qui vous est survenue. Je vous prie d'user de tous les ménagements pour vous remettre, s'il se peut, entièrement; il n'y a qu'un très-grand régime, et peut-être des vésicatoires aux jambes, qui pourront vous soulager. Je suis bien fâché de tout cela, et j'espère, à mon retour de la Silésie, d'avoir de meilleures nouvelles de votre santé. Je suis avec toute l'estime possible, etc.