<100> ce que ce siècle a produit de plus fameux. Il ne manque uniquement que votre chère personne pour couronner l'œuvre, ce qui montre qu'il n'y a rien de parfait dans ce monde. Je vous prie, ma très-chère sœur, de vouloir faire mes compliments au Margrave, et de ne jamais douter des sentiments de tendresse et d'estime avec lesquels je suis à jamais, ma très-chère sœur, etc.
Je prends la liberté de vous présenter des hommages prussiens que j'espère que vous voudrez accepter.
91. DE LA MARGRAVE DE BAIREUTH.
(Baireuth) 6 août 1740.
Sire,
Je ne saurais assez reconnaître toutes les grâces que Votre Majesté me témoigne dans la dernière lettre que j'ai eu l'honneur de recevoir de sa part. Rien ne m'est plus précieux que sa bienveillance, que je tâcherai de mériter de plus en plus par mon attachement et dévouement pour sa chère personne, étant avec un très-profond respect,
Sire,
de Votre Majesté
la très-humble et très-obéissante
sœur et servante,
Wilhelmine.a
a Cette lettre est la dernière que la Margrave ait écrite avec ces formes cérémonieuses.