<113> dans peu. Je profiterai de l'une et de l'autre, comme vous le voulez bien, aussi charmé de vous revoir et de vous entretenir que du plaisir de trouver ma nièce dans son nouvel établissement. J'ai tout arrangé pour mon voyage de Loo, où j'aurai la satisfaction de vous embrasser le 13,a et de vous assurer de vive voix de la haute estime et du tendre attachement avec lequel je suis, etc.
7. AU MÊME.
Le 30 juin 1768.
Monsieur mon cousin,
C'est à moi de remercier Votre Altesse du temps agréable qu'elle m'a fait passer à Loo. J'en ai regretté la courte durée, et si je n'étais pas comme un forçat enchaîné à mon ouvrage, j'aurais volontiers prolongé mon séjour dans ce charmant lieu. Je souhaite que V. A. y jouisse longtemps de tous les agréments qu'elle mérite si bien de goûter, et que dans peu la maison soit si remplie par de petits citoyens qui vous devront le jour, qu'il faudra l'agrandir et l'étendre. C'est la seule chose qui vous manque; et comme je m'intéresse sincèrement à tout ce qui peut contribuer au bonheur de V. A., elle ne trouvera pas étrange que mes vœux s'attachent à cet objet, étant avec la plus haute estime, etc.
a Frédéric arriva à Loo le 13 juin, et en repartit le 10 pour Wésel. Voyez t. XXIV. p. 174 et 175, et t. XXVII. I, p. 389.