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13. AU MÊME.

Le 30 mars 1769.



Monsieur mon cousin,

Je me préparais à féliciter Votre Altesse sur les bonnes nouvelles que j'espérais recevoir de la Haye; je suis bien affligé d'en venir aux condoléances.a Toutefois, pourvu que ma nièce conserve la vie et la santé, je me flatte que dans peu elle pourra réparer le malheur qui vient d'arriver, et je crois que, à la première fois qu'elle sera enceinte, on pourra prévenir un pareil malheur en lui faisant prendre moins de nourriture, pour que l'enfant ne soit pas trop grand et trop gros. Je hasarde cette idée, et la soumets au jugement de vos médecins, qui doivent en savoir davantage sur ce sujet; mais je crois, mon cher prince, qu'à la première fois on pourra prendre de si bonnes mesures, qu'un pareil cas n'arrive plus. L'intérêt sincère que je prends à tout ce qui vous regarde me fait désirer que vous ayez une nombreuse postérité, et que tout réussisse selon vos souhaits, étant avec le plus tendre attachement, etc.

14. AU MÊME.

Le 3 avril 1769.



Monsieur mon cousin,

Je prends comme une véritable marque de votre amitié les nouvelles, mon cher prince, que vous me donnez de l'état de ma nièce. Je ne


a Voyez t. XXIV, p. 496.