<156> ne les effacera jamais de ma mémoire. Je supplie V. M. de rendre justice aux sentiments de vénération et de respect et à l'attachement absolu que je lui ai voués pour la vie. Je suis, Sire, etc.
7. A LA LANDGRAVE DE HESSE-DARMSTADT.
Le 10 juin 1770.
Madame ma cousine,
Je n'entre point dans les secrets de la Princesse de Prusse; Votre Altesse me fait des remercîments que je ne mérite pas. Je n'en conviens pas moins, madame, que votre présence est impayable pour ceux qui ont le bonheur d'en jouir. Je me réjouis sincèrement de votre arrivée, et je puis vous assurer, madame, que jusqu'ici la princesse votre fille se porte à merveille, et qu'il ne s'agit plus que de bien terminer le dernier acte de la scène, auquel je me flatte que votre présence mettra le comble. Je suis avec toute l'estime imaginable, madame ma cousine, etc.
8. A LA MÊME.
(Sans-Souci, 13 juin 1770.)
Madame ma cousine,
Je suis charmé, ma chère landgrave, de vous savoir arrivée en bonne santé, et j'ose vous prier d'honorer, ce midi, ma vigne de votre pré-