<168>chement doit le plus se manifester. Persuadé de cette assertion, je regarde comme un de mes devoirs d'en agir ainsi envers ceux que j'estime et considère. Mais, madame, la Princesse de Prusse pense de même, et je ne prétends point lui dérober le mérite des marques d'attachement qu'elle vous a données; au contraire, je l'en applaudis, et suis persuadé que, si le cas s'en présente, elle ne laissera pas manquer sa respectable mère de ressources dans un pays où elle se trouve dans la nécessité de faire des dépenses qui surpassent ses facultés. En attendant, madame, soyez persuadée que mes vœux vous accompagneront partout, et que rien ne vous arrivera dont je ne participerai comme votre véritable ami. Je suis avec autant d'estime que de considération, etc.
22. DE LA LANDGRAVE DE HESSE-DARMSTADT.
Berlin, 31 mai 1773.
Sire,
Le prince Dolgorouki vient de m'annoncer l'arrivée des frégates à Lübeck; elles y sont depuis le 28, et partirent le 17 de Cronstadt. Il m'a remis l'incluse, que je prends la liberté de mettre sous les yeux de V. M. J'ai fixé mon départ d'ici au 4, vendredi matin. Je partirai pénétrée de toutes les grâces dont V. M. m'a comblée, et mes enfants. Je la supplie de nous continuer sa protection et de croire que dans le monde entier, et je n'exagère point, personne ne peut vous être, Sire, plus fidèlement dévoué que je vous le suis; mon attachement est