<30> de ces livres que S. M. avait donnés à quelques-uns de ses officiers, à Berlin; que, bien éloignée de ces sentiments peu favorables au Margrave qu'il voudrait tirer de cette omission, S. M. l'assurait tout au contraire de l'estime qu'elle lui portait et de la confiance qu'elle lui continuerait à jamais; mais quant au susdit livre, S. M. voulait bien lui dire que, comme son contenu ne regardait que des choses pour la plupart assez connues de tous ceux qui avaient commandé des troupes, et que c'était à tort que le colonel de Bardeleben lui en avait parlé, S. M. priait ainsi le Margrave de se tranquilliser parfaitement là-dessus, et qu'il lui ferait un plaisir de ne marquer plus du chagrin à ce sujet, mais de supprimer plutôt tout ce qu'il en avait laissé apercevoir peut-être, et qu'au reste S. M. voulait bien lui réitérer les sentiments de la parfaite estime avec lesquels elle était, etc.a
a Ce projet de lettre est de la main de M. Eichel, conseiller intime de Cabinet. Voyez t. XX, p. 308, et t. XXVI, p. 276.