<84>rait bien être pour toujours; mais ce qui deviendra la cause de notre affliction sera celle du contentement de V. M.; ainsi je n'en parle plus. En la priant de croire qu'on ne saurait être avec plus de considération et de tendresse que je suis, etc.
6. AU MÊME.
Le 3 août 1772.
Monsieur mon frère,
Il me serait impossible de laisser partir la princesse votre sœur sans me servir de l'occasion pour faire parvenir cette lettre entre les mains de V. M. Je crois qu'elle partagera mon affliction de voir partir la Reine sa mère, dont il faut prendre un congé éternel. En attendant, je fais des vœux sincères pour la prospérité de V. M. et de toute sa maison, en la priant d'être persuadée que je m'y intéresse avec plus de sincérité que personne, étant avec autant d'attachement que de considération, etc.
7. AU MÊME.
Le 1er septembre 1772.
Monsieur mon frère,
Je vois par la lettre de Votre Majesté le succès qu'elle a eu dans le changement de la forme du gouvernement suédois. Mais croit-elle