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3. AU MÊME.

Berlin, 17 janvier 1782.



Monsieur le lieutenant-général de Chasot,

Je partage vos peines et vos espérances pour vos deux fils dans mon service. Mais, par l'intérêt que je prends à votre sort, je vous conjure de ne pas vous laisser abattre par les coups de fortune que vous avez éprouvés. Vos deux fils sont une fois placés,a et feront leur chemin dans mon armée, s'ils sont sages et appliqués au service; et au reste mon amitié vous est assurée pour la vie. Sur ce, je prie Dieu, M. le lieutenant-général de Chasot, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.

Federic.


a Voyez t. XXV, p. 327 et 328, no 9.