2. AU CHEVALIER DE CHASOT.
Berlin, 4 janvier 1782.
Monsieur de Chasot,
Je suis bien persuadé de la sincérité des vœux que vous faites pour la conservation de mes jours, connaissant particulièrement vos sentiments pour moi. Je les agrée avec reconnaissance, en vous souhaitant dans cette circonstance une bonne santé et l'accomplissement de tout ce qui peut contribuer à votre bien-être, surtout que les finances françaises dont vous avez joui autrefois se soient également retrouvées, priant Dieu sur ce, M. de Chasot, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
La pension que Necker a rayée, je vous souhaite qu'elle ressuscite, car je crois que le commandant ou gouverneur de Lübeck en a grand besoin.3_358-b
Federic.
3_358-b De la main du Roi.