<32>ment juste et équitable, pour prévenir les différends qui pourraient avoir des suites fâcheuses.
Le concours d'intention de tant de puissances respectables ne peut manquer de lever bien des obstacles auxquels un accommodement de la nature de celui dont il s'agit pourrait être sujet; et l'on est persuadé que rien ne peut plus concourir à avancer cet objet que de ne le point confondre avec d'autres qui lui seraient étrangers.
Sa Majesté déclare donc, ainsi que l'Empereur le déclare lui-même, qu'elle est prête à concourir dès à présent, avec les états généraux et les autres puissances qui s'intéressent au repos de l'Europe, pour faire conclure, s'il est possible, un accommodement amiable, et prévenir toutes les voies de fait, de même que tout ce qui pourrait occasionner des troubles et des contestations au sujet de l'affaire de Berg et Juliers.
Remis par nous soussigné, ambassadeur de Sa Majesté, le 3 janvier 1737.
Était signé :
Le marquis de Fénelon.