CAVALERIE. | |||
NOMS DES RÉGIMENTS. | ESCADRONS. | NOMS DES RÉGIMENTS. | ESCADRONS. |
Cuirassiers. | |||
Gardes du corps | 2 | Transport | 23 |
Grands mousquetaires | 2 | Lüttwitz | 3 |
Grenadiers à cheval | 1 | Du Hamel | 3 |
Régiment du corps | 3 | Prince Henri de Saxe | 3 |
Prince électoral | 3 | Total des cuirassiers | 32 |
Anhalt | 3 | ||
Derfflinger | 3 | Dragons. | |
Spaen | 3 | Régiment du corps | 4 |
Briquemault | 3 | Derfflinger | 4 |
Latus | 23 | Total de la cavalerie | 40 |
Outre ce nombre de troupes, les garnisons étaient à part; et il y avait :
à Memel | 3 compagnies |
à Colberg | 4 compagnies |
à Cüstrin | 4 compagnies |
à Spandow | 2 compagnies |
à Peitz | 3 compagnies |
à Friedrichsbourg | 1 compagnie |
à Francfort | 1 compagnie |
Total des garnisons | 18 compagnies |
Pendant la régence de l'Électeur, les bataillons étaient composés de quatre compagnies; la compagnie, de cent cinquante hommes. Selon ce calcul, un bataillon faisait six cents têtes; l'infanterie de campagne, vingt et un mille combattants; les troupes de garnison, deux mille sept cents; et la cavalerie, comptant l'escadron à cent vingt maîtres, quatre mille huit cents chevaux : de sorte que le total de l'armée montait à vingt-huit mille cinq cents combattants.
L'infanterie combattait alors sur cinq ou six files de hauteur; les piquiers faisaient un tiers d'un bataillon; le reste des soldats étaient armés de mousquets à l'allemande. L'infanterie, quoique assez mal vêtue, avait, outre ses habits d'ordonnance, de longs