<283>Ainsi, lorsque la nuit répand ses voiles sombres,
L'éclair brille un moment au milieu de ses ombres,
Dans son rapide cours son éclat éblouit;
Mais dès qu'on l'a vu naître,
Trop prompt à disparaître,
Son feu s'anéantit.
cLe soleil plus puissant du haut de sa carrière
Dispense constamment sa bénigne lumière,
Il dissout les glaçons des rigoureux hivers;
Son influence pure
Ranime la nature
Et maintient l'univers.
Et sa force épuisée
La rendit la risée
De son nouveau vainqueur.
Ainsi, lorsque la nuit répand ses voiles sombres,
L'éclair brille un moment au milieu de ces ombres.
Dans son rapide cours un éclat éblouit;
Mais dès qu'on l'a vu naître.
Trop prompt à disparaître.
Son feu s'anéantit.
Le soleil plus puissant du haut de sa carrière
Dans son cours éternel dispense sa lumière.
Il dissout les glaçons des rigoureux hivers :
Son influence pure
Ranime la nature
Et maintient l'univers.
Il en est le principe, il en est la ressource;
Quand la vermeille aurore éclaire l'orient,
Les astres qui pâlissent
Bientôt s'ensevelissent
c Tout cela est très-beau, et la comparaison est admirable par sa grandeur et par sa justesse. Le mot de bénigne est un peu dévot, et n'est pas admis dans la poésie noble; deux bonnes raisons pour l'effacer de vos écrits. Cela est très-aisé à corriger. Durable serait peut-être mieux, ou bien point d'épithète :
Dans son cours éternel dispense la lumière,
ou bien, une égale lumière.