<297>LE MARQUIS.

Seul ridicule?

BARDUS.

De la communion des ....

VERVILLE, à Bardus, à part.

Pour l'amour de Dieu, modérez, monsieur, votre vivacité. Vous avez vu que je l'avais presque amené où vous le vouliez, et vous allez tout gâter.

BARDUS.

De la communion des saints. Ah! qui me tient que je ne le déshérite?

VERVILLE.

Monsieur, les dévots ne doivent pas avoir tant de fiel.a Calmez-vous cependant un moment, et vous verrez que les choses iront mieux. (au marquis.) Cher ami, ton oncle est si plein de zèle pour toi, que son zèle l'emporte quelquefois trop loin.

LE MARQUIS.

Ah! quel homme! Comment se peut-il que je sois son parent? Cela a des idées hétéroclites, cela n'a connaissance de rien. Non, mon grand-père a sûrement été cocu, car cela est d'un bourgeois, mais d'un bourgeois, que j'en ai honte.

VERVILLE.

Tout cela se peut; mais il est cependant à ménager pour l'héritage, et si tu savais le manier, sa bourse serait ouverte pour toi.

LE MARQUIS, radouci.

C'est ce que j'aurais peine à croire.

VERVILLE.

Tu me paraissais enclin, il y a un moment, à te marier. Tiens, il y a ici, dans la maison, une jolie personne. Si elle te plaît, je trouverai moyen d'obliger ton oncle à te céder, de son vivant, une


a

Tant de fiel entre-t-il dans l'âme des dévots?

Boileau,

Le Lutrin

, chant I, vers 12.