<XIII>cette épître, dont on ne connut longtemps que les deux premiers vers, cités par Voltaire dans sa lettre à madame Denis, du 2 septembre 1751, et les six derniers, cités par le même auteur dans sa lettre à Frédéric, du mois de janvier 1738. C'est à Jean-George Jacobi que nous devons la publication complète de ce poëme et sa belle traduction en vers allemands. Voyez Taschenbuch von J. G. Jacobi und seinen Freunden, für 1799. Basel, bei Samuel Flick, p. 144-148. P.-M. baron de Berks, arrière-petit-fils de Pesne, possédait alors l'autographe de ce poëme.

Le portrait en pied célébré par Frédéric dans le Poëme à Pesne représente la mère du Prince royal assise et tenant un petit chien sur son bras. Il se trouvait autrefois au château de Rheinsberg; maintenant il est au château de Berlin. Le portrait de la reine Sophie-Dorothée, gravé par Édouard Eichens en 1844, et placé dans le premier volume de notre édition de luxe des Œuvres de Frédéric, reproduit en buste le tableau de Pesne.

VIII. ÉPITRE A M. DE VOLTAIRE.

L'original de cette Épître, qui était restée inconnue, et qui fut envoyée à Voltaire le 26 novembre 1737, se trouve à Saint-Pétersbourg.

IX. ÉPITRE SUR LA FERMETÉ ET SUR LA PATIENCE.

Cette poésie, encore inédite, fut envoyée à Voltaire le 27 février 1738 et le 18 mars 1740, au colonel de Camas le 28 mars, et à Algarotti le 15 avril 1740. Nous n'en connaissons que le texte retouché dans cette dernière année; il en existe deux originaux, qui sont tout à fait conformes, et se trouvent, l'un aux archives royales du Cabinet (Caisse 149, F), et l'autre dans la collection du comte de Suchtelen. Ce sont les manuscrits envoyés à Camas et à Voltaire.

X. ÉPITRE A LA REINE.

Cette Épître, envoyée à Voltaire le 28 mars 1738, a été imprimée dans la Vie de, Frédéric II (par de la Veaux). A Strasbourg, 1787, t. IV, p. 165.