<XI>dinaire. Il doit avoir composé un autre ouvrage du même genre à son quartier général de Grimma, le 4 septembre 1757. C'est le Sermon prononcé un jour devant M. l'abbé de Prades par son aumônier ordinaire, le philosophe de l'incrédulité; mais ce titre est tout ce que nous en savons. Voyez Militärischer Nachlass des Preussischen General-Lieutenants Victor Amadeus Grafen Henckel von Donnersmarck, herausgegeben von Karl Zabeler. Zerbst, 1846, t. I, partie II, p. 289.

II. ÉLOGE DE LA PARESSE. Dédié au marquis d'Argens.

L'Auteur envoya cet écrit à d'Alembert le 4 août 1768. Nous n'en connaissons qu'un seul exemplaire imprimé (15 pages in-8), celui qui fut donné par le Roi à sa sœur la princesse Amélie, et qui appartient actuellement au gymnase de Joachim, à Berlin.

Déjà dans son Épître à d'Argens, du mois de mai 1747 (t. XI, p. 50), Frédéric disait, en invitant, son ami à venir à Sans-Souci :

Mais, indolent marquis, tandis que je vous fais
De cette saison ravissante,
Par mes crayons, quelques portraits,
La paresse, qui vous enchante,
L'œil chargé de pavots, engourdie et pesante,
Sous ses lois vous captive enfin.

Voyez aussi, t. XIII, p. 55-58, l'Épître au lit du marquis d'Argens, du 7 février 1754.

III. FACÉTIE A M. DE VOLTAIRE. RÊVE.

Cette Facétie, inconnue jusqu'ici, fut envoyée par Frédéric à Voltalre et à d'Alembert, le 12 décembre 1770. La réponse de d'Alembert est datée du 3 janvier 1771; celle de Voltaire, du 11. L'exemplaire qui a appartenu à celui-ci fait partie de la collection du comte de Suchtelen; au bas du titre se lisent ces mots de la main de Voltaire : Reçue le 31 décembre 1770.

IV. RÊVE.

Cette pièce fut envoyée par l'Auteur à Voltaire le 9 juillet, et à d'Alembert le 13 août 1777. La réponse de Voltaire, où il cite la