« <117>chez les juifs, et ridicule aux païens, »b et de prouver premièrement la nécessité de sa mission, la vérité des oracles qui l'ont annoncée, et, si l'on ose parler ainsi, la raison qui a déterminé le conseil de Dieu à choisir ce genre de rédemption préférablement à un autre, et, pour votre troupeau, l'application des devoirs qui suivent de la foi en Christ.
J'avoue, monsieur, que j'attends une grande édification des peines que vous vous donnerez, car j'ai le malheur d'avoir la foi très-faible, et il me la faut étayer souvent par de bonnes raisons et des arguments solides. Vous ajouterez une obligation à celles que je vous ai déjà des soins que vous vous êtes donnés pour prouver l'existence et l'immortalité de l'âme, et j'en serai, s'il se peut, avec plus d'estime,
Monseigneur
Votre très-affectionné
Frederic.
b I Corinthiens, chap. I, v. 23.