<348>ments le place, ne cessera d'être avec toute l'estime et la reconnaissance imaginables,



Mon cher Diaphane,

Votre très-fidèlement affectionné ami,
Federic.

La longueur de celte lettre pourra vous faire juger de mon loisir.

bSi je puis avoir quatorze mille écus au mois d'avril ou de mai, ils me suffiront avec beaucoup de satisfaction. J'en aurai toujours une grande obligation au Duc, que je tâcherai de lui marquer avec le temps. Il suffit que je ne suis pas ingrat. Si l'on veut des sûretés, je m'offre de faire avoir un signé de mon frère, vous pouvez bien vous imaginer sans qu'il sache de quoi il s'agit en aucune façon, ni que seulement il pût s'en douter. Ce sont mes affaires, et vous pouvez bien vous imaginer que j'emploierai toute la prudence possible. Si vous ne le croyez pas nécessaire, cela vaudra d'autant mieux; mais c'est seulement en cas que je vienne à mourir.

Adieu, mon cher; il est minuit, bonsoir, je suis tout à vous.

63. DE M. DE SUHM.

Pétersbourg, 17 décembre 1737.



Monseigneur

J'ai laissé écouler quelques jours avant de répondre à la gracieuse lettre dont V. A. R. m'a honoré le 15 de novembre, dans l'espérance de recevoir réponse à celle que j'ai eu l'honneur de lui écrire dernièrement, et de pouvoir en même temps, dans celle-ci, déterminer quelque chose au sujet du problème arithmétique.


b En chiffre.