<XXIII>l'édition authentique de cette correspondance, accompagnée d'une traduction allemande, sous le titre de : Briefwechsel zwischen Rollin und dem Könige von Preussen. Französisch und deutsch. Nebst Rollins Leben, von Dr. Just Friedrich Froriep. Gotha, 1781, cent vingt-huit pages in-8. L'édition des Œuvres du Roi, A Berlin, 1788, donne deux lettres de Frédéric à Rollin dans les Œuvres posthumes, t. XII, p. 64-68, cinq lettres de Frédéric dans le Supplément, t. III, p. 19-24, et huit lettres de Rollin à Frédéric dans les Œuvres posthumes t. XV, p. 245-260. Les deux compliments que le Roi fit faire à Rollin par Thieriot, son agent littéraire à Paris, manquent dans l'édition de Berlin.
XVI. CORRESPONDANCE DE FREDERIC AVEC M. DE SUHM. (13 mars 1736 - 3 novembre 1740.)
Ulric-Frédéric de Suhm, né à Dresde le 29 avril 1691, mourut à Varsovie le 8 novembre 1740. Sa correspondance avec le Roi a été publiée pour la première fois sous le titre de Correspondante familière et amicale de Frédéric II, roi de Prusse, avec U.-F. de Suhm, conseiller intime de l'électeur de Saxe, et son envoyé extraordinaire aux cours de Berlin et de Pétersbourg. A Berlin, chez Frédéric Vieweg l'aîné, libraire, rue des Frères, 1787a quatre cent quatre-ving-quinze pages in-8, contenant cent quatre (cent neuf) lettres,b dont cinquante-sept de Frédéric. L'éditeur, Louis-Henri-Ferdinand d'Olivier, neveu de la belle-fille de M. de Suhm, était professeur au Philantropin de Dessau. Nous reproduisons cette édition, en y rectifiant quelques noms et en en élaguant les nombreuses notes. Nous y ajoutons quelques lettres de Suhm avec les réponses de Frédéric, conservées aux archives royales du Cabinet, à Berlin, en tout huit pièces inédites, datées de l'an 1740 (numéros 107-110 et 112-115 de notre édition). Nous donnons, à la suite de cette correspondance,
a Il y a des exemplaires de la même impression de cet ouvrage qui portent, au bas du titre : A Vienne, chez Jean-David Hœrling, 1787.
b Trois des lettres de Frédéric (p. 344, 353 et 355) et une de Suhm (p. 353) ne sont pas du tout numérotées, et le numéro LXXXVII se trouve à double, en tête des deux lettres de Suhm, du 6 et du 28 novembre 1739.