96. AU COMTE ALGAROTTI.
Potsdam, 19 août 1755.
Je vous remercie des nouvelles que vous me donnez à l'occasion du passage de ma sœur, madame la margrave de Baireuth, par Venise. La politesse de vos compatriotes m'était connue, et vous seul auriez bien suffi pour m'en donner l'idée que je dois en avoir. Je conserve toujours pour vous les mêmes sentiments d'estime et de bienveillance que je vous témoignais lorsque vous étiez ici, et sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.