<9>soin de votre établissement ici, en vous marquant les fonds dont vous aurez la pension à vous promise.a Je suis, etc.
10. AU MÊME.
Potsdam, 23 mai 1743.
J'ai vu, par la vôtre du 19 de ce mois, ce. que vous m'avez mandé touchant l'engagement du comédien en question. Je ne payerai rien avant le mois d'octobre ou de novembre, et je ne donnerai pas davantage que ce que je vous ai indiqué. Sur ce, je prie Dieu de vous avoir en sa sainte garde.
11. DU MARQUIS D'ARGENS.
Berlin, 12 juin 1743.
Sire,
Le comédien, qui a déjà joué deux fois, m'ayant proposé de s'engager pour le mois d'octobre et de représenter jusqu'alors sans appointements, je pense que j'agirai pour le service de V. M., si je l'arrête pour jouer des troisièmes rôles, pour lesquels il me paraît bon. Je l'aurai à fort bon marché; je ne l'engage que pour un an, à quatre cents écus. Ainsi il ne revient pas à plus de deux cent cinquante, parce que je ne lui paye rien pour son voyage, et que je serais obligé de donner cent cinquante écus à un autre qu'il faudrait faire venir à sa place, et qui peut-être ne serait point aussi passable que lui. V. M. n'ignore pas que les comédiens d'une grande force ne s'engagent que pour les pre-
a Voyez la lettre de Frédéric au comte de Gotter, du 14 novembre 1742, t. XVII, p. 355.