24. AU MÊME.
Potsdam, 11 octobre 1776.
Vos éclaircissements sur les établissements publics, tant en faveur des veuves que des morts, porteront sans doute l'empreinte de la solidité ordinaire de vos ouvrages, et ce n'est qu'avec plaisir que je reconnais, à l'exemplaire que vous m'en avez adressé à la suite de votre lettre du mois de septembre dernier, l'intérêt que vous ne discontinuez point de prendre au bonheur de vos anciens compatriotes. Je vous remercie de cette attention, et sur ce, etc.
25. AU MÊME.
Potsdam, 1er février 1777.
Je félicite l'Académie impériale des sciences de pouvoir se glorifier d'un doyen de vos talents et de votre mérite, et il m'a été infiniment agréable d'apprendre par votre plume les sentiments qu'elle a manifestés à mon agrégation. Ma lettre à son digne directeura vous aura déjà fait connaître combien j'ai été sensible au choix qu'elle a fait de mettre mon nom à côté de son auguste protectrice, et il m'est extrêmement doux de me voir encore allié à cette grande princesse dans une société de savants en même temps que je le suis par des liens tout aussi solennels dans celle des puissances de l'Europe. Les uns et les autres feront toujours ma gloire et ma consolation, et l'intérêt que je prendrai toujours au bonheur et à la prospérité de S. M. I. et de son auguste mai-
a Voyez ci-dessus, p. 213, la lettre de Frédéric à M. de Domaschnew, du 17 novembre 1776.