13. AU MÊME.
Potsdam, 16 octobre 1767.
Monsieur le comte de Hoditz, j'ai vu avec plaisir, par votre lettre du 9 de ce mois, la part que vous témoignez prendre, à l'occasion du mariage de la princesse ma nièce avec le prince d'Orange, à ce qui me touche de si près, et je vous en fais sincèrement des remercîments. Mon contentement eût été parfait, si vous y eussiez été présent, et j'espère que vous ne me refuserez pas cette satisfaction à une autre occasion. Et sur ce, etc.
aJ'ai bien regretté de ne vous pas voir ici; quand pourrez-vous y venir?
14. AU MÊME.
Potsdam, 16 février 1768.
Monsieur le comte de Hoditz, je me rappelle que vous avez eu la bonté, il y a quelques années, à un de mes voyages en Silésie, de me présenter des prunes que je trouvais excellentes. Vous fûtes si obligeant que de vous offrir à vouloir me procurer, soit d'Austerlitz, ou de Selowitz, la sorte d'arbre qui portait ces fruits. Ne prenez donc pas mauvais que j'accepte présentement l'offre que vous m'avez faite alors, et que je vous prie de m'envoyer, aussitôt qu'il vous sera possible, soit des arbres entiers, ou simplement des greffes de cette sorte de prunier. Vous me ferez un sensible plaisir, si vous voulez bien vous charger de cette commission pour moi, et je vous en aurai beaucoup d'obligation. Sur ce, etc.
a De la main du Roi.