33. AU MÊME.
Potsdam, 3 février 1771.
Monsieur le comte de Hoditz, je suis charmé de voir, par votre lettre du 28 janvier dernier, les bonnes espérances que vous me faites concevoir des soins que j'ai fait ordonner à mon chirurgien générala d'avoir de votre guérison. Vous voyez au moins que je n'oublie rien pour éviter que vous ne me fassiez faux bond, ce que je suis persuadé que vous ne vous pardonneriez pas vous-même, en autant toutefois que cela dépend de vous, puisque vous n'ignorez point la part que je prends à votre conservation. Souhaitant, au reste, d'apprendre bientôt votre entier rétablissement, je prie Dieu, etc.
34. AU MÊME.
Potsdam, 8 avril 1771.
Monsieur le comte de Hoditz, j'ai reçu votre lettre du 7 de ce mois, par laquelle je vois que vous êtes intentionné de vous en retourner chez vous. Bien sensible au plaisir que vous m'avez fait de venir me voir et de passer quelques semaines chez moi,a je souhaite seulement que, pendant ce peu de séjour, vous vous soyez amusé assez bien, que vous ayez lieu d'en être content, et principalement que tout ce voyage soit d'une influence si avantageuse pour votre santé, que je vous revoie bien portant en Silésie. Cependant je prie Dieu, etc.
a Le chirurgien-major Fuchs, comme on le voit par des lettres postérieures.
a Voyez t. XIII, p. 80-85.