<XXI>bas, à droite, sa signature « Fr. » Plus bas encore, à gauche, se trouve la date : « A Potsdam, ce 17 de novembre 1776, » de la main d'un conseiller de Cabinet.
XII. LETTRE DE FRÉDÉRIC A M. DE MOULINES. (18 décembre 1776.)
Guillaume de Moulines, dont nous avons fait mention t. I, p. Ix et t. VIII, p. VIII, naquit en 1728, et mourut à Berlin, le 14 mars 1802. Il publia en 1775, à la demande et à la grande satisfaction du Roi, Ammien-Marcellin, traduit en français,a et, en 1783, les Écrivains de l'Histoire Auguste, traduits en français.
La lettre de Frédéric à M. de Moulines, du 18 décembre 1776, que nous avons tirée de notre ouvrage, Friedrich der Grosse, eine Lebensgeschichte, t. III, p. 372, se rapporte à l'Éloge de M. de Jariges, grand chancelier et ministre d'État de Sa Majesté le roi de Prusse, par M. de Hymmen, traduit de l'allemand par M. de Moulines. A Berlin, chez George-Jacques Decker, imprimeur du Roi, 1776, vingt-six pages in-8. Voyez t. XVIII, p. VI, no IV.
XIII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LÉONARD EULER. (4 septembre 1741 - 1er février 1777.)
Léonard Euler naquit à Bâle le 15 avril 1707. A l'âge de vingt ans, il se rendit à Saint-Pétersbourg, et y devint professeur de physique en 1730. Il fut nommé membre de l'Académie en 1733. En 1735, comme il s'agissait de faire un calcul difficile et pressé, M. Euler s'engagea à le faire en trois jours, et il y réussit au grand étonnement de l'Académie. Ce travail excessif lui attira une fièvre chaude dont il revint; mais un abcès survenu pendant la maladie lui enleva l'œil droit. Frédéric l'ayant invité à venir s'établir à Berlin,b il y arriva le 25
a Voyez la lettre de Voltaire à Frédéric, du 21 décembre 1775, et la réponse de celui-ci, du 10 janvier 1776.
b Voyez la correspondance de Frédéric avec M. de Suhm, t. XVI, p. 429, 432 et 434.