62. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.
(24 février 1766.)
Je vois bien qu'il faut vous fortifier, mon cher ami. On a voulu goûter, il y a deux jours, du vin de Hongrie de mon grand-père; on l'a trouvé bon. J'ai gardé la bouteille, je vous l'envoie. C'est la dernière; puisse-t-elle vous faire du bien!
Si vous voulez d'autres vins vieux, j'en ai de toutes les espèces, et je me ferai un vrai plaisir de vous les fournir; vous <149>n'avez qu'à le dire. Je fais mille vœux pour votre conservation, en vous embrassant de tout mon cœur. Adieu, mon cher ami.